Bioecenys connecte ses ruches grâce à BeeGuard

Biocenys connecte ses ruches avec BeeGuard, photo de la Setmi à Toulouse gérée par Veolia

Biocenys connecte ses ruches avec BeeGuard, photo de la Setmi à Toulouse gérée par Veolia

Biocenys, spécialiste de l’implantation de ruches en entreprise entame un partenariat avec BeeGuard qui a développé une solution de suivi des ruches à distance. L’objectif est de pouvoir faire un meilleur suivi des colonies d’abeilles, produire davantage d’information mais aussi être plus pédagogique. Un partenariat 100% régional puisque les deux entreprises sont situées en Haute-Garonne. Biocenys gère un cheptel de plus de 150 ruches qui sont situées dans différentes entreprises en France.  En observant les abeilles dans les ruches, nous savons comment se porte l’ensemble de l’écosystème. "Connecter les ruches est une étape de plus dans les services que Biocenys offre à ses clients" indique Emmanuelle Parache de Bioceny. Cela leur permettrava leur permettre d’avoir des données en temps réel tels que le poids, la localisation, la température,l’hygrométrie, mais aussi de connaître les interventions réalisées sur les ruches par l’apiculteur. Cette connexion donnera la possibilité à Biocenys de suivre les ruches à distance, repérer les éventuels problèmes (une chute de poids progressive peut signifier la perte de la colonie), suivre la mortalité, identifier les démarrages de miellées* et corréler les informations qui pourront être mises àdisposition, pour mieux gérer les colonies. « La solution développée par BeeGuard est déjà commercialisée pour les professionnels qui l’utilisent notamment pour optimiser le moment de la récolte en suivant les courbes des miellées explique Christian Lubat cofondateur de BeeGuard. C’est en revanche une nouveauté que d’imaginer une interface grand public qui permette de rendre les informations plus pédagogiques. »

Les premières ruches connectées seront celles du rucher de Biocenys. Ensuite, la solution sera progressivement déployée sur les autres, dans les entreprises. « Nous pourrions même imaginer qu’un plus grand nombre de ruches soient connectées à l’échelle d’un territoire, pour fournir un indicateur environnemental encore jamais mis en place.» imagine Emmanuelle Parache.

A lire aussi