ELECTIONS CONSULAIRES : Alain Di Crescenzo mobilise les chefs d'entreprises

 

Les élections consulaires qui se déroulent du 20 octobre au 2 novembre 2016 mobilisent toute l’équipe emmenée par son chef de file, Alain Di Crescenzo et ses deux co-équipiers, Philippe Robardey et Anouk Déqué. Les réunions sur le terrain s’enchaînent pour présenter à la fois le bilan de l’action passée et le projet pour la prochaine mandature. Objectif numéro 1 : convaincre le maximum de chefs d’entreprise de voter.

La CCI constitue  l’un des principaux mandats gérés par le Medef. C’est une liste commune Medef 31 et CGPME 31 qui sollicite le vote des 56 000 électeurs en Haute-Garonne, une union du monde patronal qui reste  exceptionnelle en France avec la volonté de fédérer toutes les forces économiques du territoire quelles que soient la taille et l’activité de l’entreprise.

Dans les 53 membres de la liste figurent 23 binômes, titulaires et suppléants paritaires, appelés à siéger à la fois à la CCI de Toulouse et dans la future CCI de région Occitanie, représentant les trois secteurs du commerce, de l’industrie et du service.

Alain Di Crescenzo s’engage dans un premier temps dans  le renouvellement de son mandat qui prolongera l’action menée depuis six ans à la présidence de la CCI de Toulouse. Puis, dans un second temps, Il se présentera à la présidence de la future CCI de région Occitanie. Dans le cas d’une élection à la présidence régionale, non-cumul de mandats oblige, il démissionnera de sa fonction départementale et c’est Philippe Robardey qui serait appelé à prendre la présidence de la CCI de Toulouse.

Le team Medef-CGPME ambitionne de rassembler large avec un bon taux de participation. Lors des précédentes élections consulaires, en 2010, la participation avait déjà progressé de 21%, atteignant 16,62 %, plaçant la CCI de Toulouse au 3ème rang des grandes villes  de France. L’enjeu c’est de montrer à l’opinion et aux pouvoirs publics que les chefs d’entreprise locaux sont bien attachés à leur institution consulaire et à ses représentants. Le risque à terme c’est de laisser aux seuls politiques et institutionnels l’action économique sur le terrain dans les départements et en région à la place des entreprises.

A l’actif du bilan de sa mandature depuis six ans, Alain Di Crescenzo met en avant la démultiplication de l’action de terrain en l’élargissant à toutes les entreprises quels que soient leur taille, leur secteur d’activité et leur lieu d’implantation sur le territoire. Sous son impulsion, la CCI de Toulouse a   fait bouger les lignes par exemple en augmentant de 50% l’accueil des entreprises : le CRC, le Centre de relations clients répond à 80 000 appels/an. L’Institution consulaire est désormais impliquée directement dans la dynamique des salons professionnels Siane, Sud Agro Industrie, Toulouse Space Show, au sein de l’Agence de l’Attractivité de Toulouse Métropole. Les Forums économiques et les Forums de l’industrie font le plein à chaque édition. 

Concernant la stratégie pour la prochaine mandature, l’équipe envisage de consolider le travail déjà réalisé dans un nouveau cadre élargi à la grande région.  L’ambition c’est  de remplir les missions, d’apporter les meilleurs services avec toutefois un budget en baisse de 40% par rapport à 2010.

Dans ce contexte budgétaire contraint, Alain Di Crescenzo évoque la nécessité de prioriser les  projets avec au niveau de la CCI de région une organisation élargie sur 13 départements à l’égal d’un pays européen comme l’Autriche, un personnel éclaté sur le territoire proche du terrain. L’équipe est confiante pour relever tous ces défis qui s’annoncent à l’image des entreprises qui ont l’habitude d’amener toujours plus d’efficacité dans leurs actions. Après les élections, les organisations consulaires se mettront en ordre de marche rapidement.

Dates à retenir :
élections sur internet et par correspondance du 20 octobre au 2 novembre. Installations le 17 novembre de la CCI de Toulouse, le 16 décembre de la CCI de région et en février 2017 de la CCI France


Article diffusé le 01/10/2016 par JL Bénédini

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