AGROALIMENTAIRE : Les deux structures professionnelles de l’agroalimentaire prêtes pour la fusion au 1er janvier 2017

 

Dès l’annonce de la carte des futures régions, les associations agroalimentaires de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon se sont mises en ordre de marche pour préparer la fusion. Si bien qu’au 1er janvier 2017 une seule entité juridique représentera ce secteur, un des plus importants employeurs du territoire. Les présidents de chaque ARIA, Didier Ageorges et Didier Barral n’ont pas hésité à jouer collectif, appréhendant la réforme comme une opportunité pour les entreprises de la filière.

Avec des savoir-faire complémentaires, les  industriels qui partagent une même vision,  ont fondé dès octobre 2015 l’AREA, l’Association régionale des entreprises agroalimentaires, laquelle regroupe  quelque 300 adhérents. Un programme d’action commun a été élaboré pour l’année en cours en même temps qu’a été définie une nouvelle organisation axée sur la proximité. Le vaste ensemble territorial a été divisé en 5 parties englobant chacune 2 à 3 départements. « Sur chaque aire géographique, nous avons constitué  un binôme composé d’un industriel et d’un chargé de mission, ce duo est en lien direct avec les adhérents locaux et l’écosystème de ce bassin » précise Vincent de Lagarde, directeur de l’association. Les deux implantations, Toulouse et Montpellier sont maintenues avec une co-présidence en attendant la fusion officielle (1). Les équipes opérationnelles conduisent des actions qui se complètent bien (voir encadré). Quant aux  métiers de la transformation, il y a peu de concurrence frontale. Sur le Languedoc-Roussillon prédominent le vin, les fruits et légumes, les produits de la mer. Les produits laitiers et carnés font parties des points forts de Midi-Pyrénées.

 
Emma Bao
Diffusé le 2 juin 20106

(1) : Les présidents des ARIA de MP et LR coprésident l’association en attendant l’installation avec la fusion d’une présidence et vice-présidence.

Actions complémentaires

Aria MP : la dynamique commerciale (faciliter aux entreprises l’accès aux réseaux de distribution, présence aux salons tels Sud-Ouest Découverte, export…) ; le réseau (actions de mutualisation via clubs et ateliers, centrale de référencement, agroveille, appui juridique…) ;  la compétitivité (aide à la différenciation des EAA et amélioration de leur performance (innovation, outil industriel…)

LRIA : amont/aval (optimisation des relations au sein de la filière) ; pérennité et croissance des entreprises ; innovation ; développement durable ; promotion de la région et des produits (Sud de France) ; information consommateur ; ressources humaines et formation.

 

A lire aussi