Les arbres en métal ont été réalisés par France Résille, dans une villa à Saint-Jean-Cap-Ferrat. ©France Résille.
France Résille a récemment agrandi son site lozérois et investi dans de nouvelles machines pour répondre à un marché croissant, celui de la façade en résille pour les bâtiments. La PME affiche une belle croissance et prévoit d’embaucher une dizaine de personnes d’ici la fin de l’année.
Avec un chiffre d’affaires qui passe de 4,2 à 6 M€ entre 2018 et 2019, France Résille affiche une belle progression. « Dans le secteur du bâtiment, la façade résille correspond aux tendances actuelles du design. Mais il ne s’agit pas que d’un simple phénomène de mode, c‘est avant tout un brise soleil efficace, esthétique et surtout écologique », explique Michel Couderc, le fondateur de l’entreprise. Après un début de carrière dans la menuiserie industrielle, l’entrepreneur a lancé sa propre activité de découpe au jet d’eau avec pour première cible les marchés des brise-soleil et des portails. Sofilaro (filiale du Crédit Agricole) et Odyssée Venture l’ont rejoint dans l’aventure il y a quatre ans, afin d’accompagner son développement.
1,6 M€ d’investissement
Au siège de l’entreprise à Malzieu-Ville, en Lozère, une nouvelle usine de 1600 m² a été construite et équipée l’été dernier, à côté du bâtiment déjà en place. Un investissement total de 1,6 M€ dont près d’un million d’euros dédiés aux équipements : une machine découpe laser dernière génération et une unité de thermolaquage. Côté ressources humaines, l’entreprise va embaucher une dizaine de personnes supplémentaires d’ici la fin de l’année : un commercial, des chargés d’études, des techniciens… L’entreprise s’est progressivement tournée vers le marché des façades d’immeubles et a gagné des contrats de taille sur des projets tels que le court central de Rolland Garros ou la Samaritaine (chantiers en cours à Paris). Ses clients sont des promoteurs, des constructeurs, des architectes. Plus localement, la piscine Pablo Neruda à Nîmes ou le CNRS à Montpellier (...)