Intelligence artificielle : 19 formations identifiées en Occitanie

David Ducaux du cabinet Modèle RH

David Ducaux du cabinet Modèle RH

Plus que des experts en intelligence artificielle ce sont des compétences pluridisciplinaires associées avec l’informatique en termes de management, juridique, éthique…qu’auront besoin les entreprises du secteur du numérique et tous ceux qui souhaitent intégrer l’IA dans leur activité. C’est l’un des enseignements de l’étude réalisée par David Ducaux du Cabinet Modèle RH, « Formation et compétence pour l’intelligence artificielle en France », pour le compte de l’Opiiec.

Cet Observatoire prospectif des métiers de la branche informatique a mené une étude nationale pour identifier les besoins qualitatifs et quantitatifs, identifier l’offre de formation initiale et continue. Ces conclusions ont été présentées par l’Open Factory IA, le club de travail du cluster Digital 113 (regroupant les métiers du numérique en Occitanie) et l’Université fédérale de Toulouse.

7500 spécialistes en IA et Data Sciences seront recrutés par la filière numérique de 2019 à 2023 sur la France soit 59% en plus. 400 formations ont été repérées, les 2/3 en région parisienne dont 19 en Occitanie. Mais les initiatives se multiplient ces derniers mois comme celle de Captronic en Occitanie destinée à la formation professionnelle. L’Opco Atlas (ex Fafiec) dédié aux bureaux d’études et au numérique, avec la Direccte Occitanie, vient de lancer une offre pour les PME de moins de 250 salariés prenant en charge de 50 à 100% du coût de la formation dédiée à l’IA. 90% de l’offre de formations cible des bacs +5 et plus, donc orientée sur la formation d’experts. Or il faut aussi et surtout des gens du métier qui comprennent l’IA pour définir les bons cas d’usage, mettre en place un nouveau schéma d’organisation. L’IA mobilise les compétences d’abord dans l’architecture des données et 20% sur la conception d’algorithmes. L’apprentissage automatique est l’axe technologique majeur complété par la robotique, le langage naturel et chatbot, les véhicules autonomes. Les technologies devraient se « démocratiser », facilitant l’accès aux non-spécialistes. Le manque de personnels enseignants est souligné par l’étude.

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