Didier Simon, Pdg de StellaGroup.
Le spécialiste de la fermeture StellaGroup (anciennement La Toulousaine) a décidé d’ouvrir son capital à l’ensemble de ses salariés. Une opération qui vient accompagner la forte croissance du groupe, notamment à l’international.
StellaGroup, le numéro un des grilles/rideaux et volets roulants en France, a ouvert son capital à l’ensemble de ses 900 salariés. Résultat de la souscription : 9 salariés sur 10 ont répondu positivement à cette proposition. Une proposition accompagnée par le versement d’une prime de 3 000 euros pour chaque salarié (opération réalisée à l’occasion du 5ème LBO du groupe), permettant à tous de pouvoir accéder à cette offre d’investissement. De plus, un abondement à hauteur de 1 000 € a été ajouté par le groupe. Ainsi, c’est une somme de 4 000 euros par employé que le groupe consacre à cette ouverture de capital. « Je suis immensément heureux de ce taux de 90% de souscription. Cela montre l’implication de l’ensemble de nos salariés et leur confiance dans notre stratégie de développement » a commenté Didier Simon, à la tête du groupe depuis 10 ans. « Notre groupe est simple et sa stratégie très lisible : efficacité, bon sens, service au client, implication et respect de chacun. C’est sur ces bases que notre croissance s’appuie ».
Croissance externe et développement à l’international
Le développement à l’international est impulsé depuis 3 ans, tant du côté des ventes (création d’un département de ventes à l’export il y a un an et demi) que dans la recherche de croissance externe. Acquis début 2019 par le fonds PAI Partners (actionnaire majoritaire), ICG (actionnaire historique) et le management (85 personnes), StellaGroup vient ainsi de concrétiser, durant l’été, cette stratégie à l’international avec l’acquisition de la division volets et stores du groupe irlandais CRH. Ce sont ainsi 4 nouvelles sociétés basées en Angleterre, aux Pays Bas et en Allemagne qui ont rejoint le groupe. Une opération de grande ampleur, signée en juin dernier, qui permet à StellaGroup de passer de 230M€ à 470 M€ en un an. La dynamique est lancée et Didier Simon compte bien garder le rythme. Il évoque des discussions en cours pour de nouvelles opérations de croissance externe en France et en Europe. Des opérations qu’il tient à qualifier sur le plan éthique : « Nous ne sommes pas des prédateurs. Nous nous limitons aux opérations qui ont un sens industriel avec des entreprises présentant des synergies et un partage de valeurs avec notre groupe.