Frédéric Charmasson, président de la FRTP Occitanie, et les représentants des syndicats de spécialités.
Les professionnels des travaux publics ont exprimé leurs inquiétudes sur le maintien de l’emploi pour ce début d’année. Métro, autoroute et autres grands chantiers démarreront cette fin d’année ou plus tard. En attendant, comment tenir ?
Le président délégué de la FRTP Occitanie Frédéric Charmasson présentait la situation de son secteur des travaux publics dans la région Occitanie, au 4ème rang sur le plan national : 2000 entreprises, 27 000 emplois, et 4 milliards d’euros d’activité. En 2020, le nombre d’appels d’offres a diminué de 35 % par rapport à 2019. « On a tenu le choc en 2020 mais on a l’impression que l’on ne va pas tenir début 2021 », prévient Fréderic Charmasson, président délégué de la FRTP Occitanie.
Des délais à raccourcir
Avec des chantiers importants comme la troisième ligne de métro, des projets d’installations énergétiques ou l’autoroute de Castres, les entreprises des travaux publics d’Occitanie ont de belles perspectives. Mais pour tenir jusqu’au démarrage de ces futurs chantiers, le recours à l’activité partielle commence à se pratiquer ce début d’année. Les reports et lenteurs administratives liés au confinement et au contexte de télétravail sont pointés du doigt, tout comme la timidité des projets en période électorale (élections municipales en 2020). Comment récupérer ces retards ? « Les élus pourraient accélérer de juste trois mois les procédures adminsitratives. Nous reconnaissons leur volonté et leur mobilisation mais il faut progresser dans les moyens d'action », suggère le président délégué de la fédération.