Un marché immobilier jugé « actif et soutenu » en Haute-Garonne

crédit : Toulouse tourisme.

crédit : Toulouse tourisme.

La chambre interdépartementale de l’Ariège, de la Haute-Garonne, du Tarn et du Tarn et Garonne a publié ses chiffres 2018 et les perspectives 2019 du marché immobilier haut-garonnais. Malgré un léger repli, la profession reste confiante.

Malgré une baisse de -1,4 % du volume des ventes immbilières en Haute-Garonne en 2018, les notaires restent sereins : « Il y a eu un léger replis qu’il faut tempérer avec les chiffres exceptionnels de 2017. Le marché ne s’écroule pas et reste actif et continu », analysait  Philippe Pailhès, président de la Chambre des notaires interdépartementale au côté de Frédéric Giralau,  délégué de l’Institut notarial de droit immobilier. Pour les appartements anciens, le prix médian au m² est de 2420 €  en 2018 (évolution de 1%)  avec de grandes disparités selon les villes : 2610 € du m² sur Toulouse et 880 € du m² pour Carcassonne. Albi a connu une forte montée des prix (+6,2 %) pour atteindre les 1790 € du m². Dans Toulouse, les quartiers de Saint-Georges, Capitole, Saint-Etienne tiennent le peloton de tête et Les Chalets de place en 4ème position (4140 € du m² soit une hausse de 8,5 % pour le marché des appartements anciens). A titre indicatif, chez nos voisins bordelais, les prix ont grimpé jusqu’à 4230 € du m², soit un écart conséquent avec les prix sages de Toulouse. Les prix élevés bordelais ont  induit une baisse de 40 % des transactions.
Concernant les maisons anciennes, le marché est très hétérogène avec des prix relativement élevés à Toulouse. Le prix médian en Haute-Garonne est de 235 000€ et de 328 000€ sur Toulouse. « On ne se loge plus à 50 km de la ville, car c’est devenu trop contraignant en terme de mobilité », commente Frédéric Giralau. Les terrains à bâtir sont devenus une perle rare à Toulouse, ce qui explique une baisse des volumes avec des prix qui n’ont pas baissé (prix médian de 80 000€). Autre indicateur significatif : 74 % des acquéreurs sont des locaux qui cherchent à se loger, ce qui explique que les coûts n’aient pas augmenté (très peu d’investisseurs étrangers).

 

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