de g à d: Antoine Chorro et Hubert Gallais
Visible depuis l’autoroute, Vinovalie sera la première entreprise à s’implanter sur la nouvelle zone d’activités les Portes du Tarn ! Avec l’ouverture en mars 2017 de l’échangeur autoroutier n°5 de l’A68 Toulouse-Albi, la construction d’un pont sur la voie ferrée, un accès direct reliant la zone à Saint-Sulpice, des solutions de transport multimodales (1)…la commercialisation du site monte en puissance. La proximité avec la métropole toulousaine mais aussi avec les communes de Saint-Sulpice et Lavaur marquées par un très fort développement démographique, plaide en faveur de cet espace de 200 ha qui aura différentes vocations économiques. « Les atouts ne manquent pas pour séduire les acteurs industriels, les sociétés de service et autres investisseurs » commentent Antoine Chorro, directeur général délégué et Hubert Gallais en charge du développement, en détaillant l’aménagement de ce vaste parc d’activités. Plus de la moitié de l’emprise foncière sera réservée à des secteurs industriels très variés (aéronautique, électronique, systèmes embarqués, informatique, santé, plasturgie, agro-industrie…). 25 ha sont affectés au secteur des loisirs, services et commerces. Sur 5 à 6 ha sont prévus des bâtiments de bureau. Les activités agricoles réparties sur deux aires, seront aussi privilégiées avec des projets d’économie circulaire et durable. Des ruchers, des jardins partagés, la présence d’une association d’insertion pour traiter les espaces verts…le site sera vertueux. « En amont, nous avons beaucoup travaillé sur l’empreinte environnementale qui a débouché sur un programme de recherche sur l’économie circulaire » relate Antoine Chorro. Le site sera économe en énergie. Ainsi, des études sont en cours pour utiliser la chaleur produite à partir des ordures ménagères qui alimentera en eau chaude les Portes du Tarn. Tryfil associé à un investisseur espagnol et à la SPLA 81, est très impliqué sur le projet des combustibles solides résiduels.
L’ouverture du parc endiguera le phénomène cité-dortoir sur le bassin de Saint-Sulpice. De nombreux résidents contraints à des trajets domicile-travail fastidieux, trouveront sur place un emploi. «Nous espérons attirer des entreprises industrielles cherchant à s’agrandir ou à s’établir dans la région. Les Portes du Tarn leur offrent tout un écosystème original, un centre de vie et un carrefour d’échanges et d’idées » conclut Hubert Gallais.
Emma Bao
Diffusé le 1er octobre 2016
(1) : des navettes régulières de bus depuis Albi desserviront la zone. Idem depuis Toulouse. Des aires de co-voiturage seront aménagées. De 74 à 110 TER/jour assureront la liaison entre les Portes du Tarn et Toulouse-Matabiau.
Vinovalie, la tête de proue pour l’oenotourisme
La société qui a retenu 5ha y centralisera toute l’activité embouteillage. Mais pas seulement. Toute une filière liée à l’oenotourisme va se structurer. Le patrimoine viticole, la visite de chais et dégustations de produits…devraient attirer chaque année plusieurs milliers de touristes. Pour faire découvrir les cépages du Sud-Ouest et des autres régions françaises et européennes, Vinovalie va planter autour de son site 3ha de vignes avec possibilité d’étendre à 6. Par ailleurs, la coopérative compte aussi exploiter à des finalités cosmétiques des principes actifs issus d’une recherche collaborative (projet zéro sulfite). D’ores et déjà, cet acteur du vin va employer sur place une centaine de salariés.
Portes du Tarn : genèse
Le projet a démarré en 2005 et a donné lieu après une phase d’études, à la création en 2009 d’un syndicat mixe avec la participation financière du département du Tarn (engagé à 60%) et de la communauté de communes du Tarn Agout (40%). La SPLA Les Portes du Tarn a été constituée en 2012 et les premiers arrêtés d’aménagement ont été obtenus en 2014, année de démarrage des travaux. Dès mars 2017, la première tranche, l’équivalent de l’épine dorsale du site, sera achevée.