Alyotech France a bouclé l’exercice 2011 en croissance de 10% et a démarré l’année avec un plan de charge satisfaisant sur le 1er semestre. D’où l’actuelle campagne de recrutements organisée sur Paris, Toulouse et Rennes (opération journées portes ouvertes…) pour absorber l’augmentation de l’activité. 300 postes sont à pourvoir à court et moyen terme.
Spécialisée dans le conseil en ingénierie, la société a fait évoluer sa prestation avec toujours de l’assistance technique mais de plus en plus d’interventions en mode forfait, part qui représente 60% du CA.
Pour soutenir l’activité au forfait, une direction des opérations a été mise en place l’an passé. Elle interagit avec chaque équipe responsable d’un projet et la suit dans sa totalité, de la réception du cahier des charges à la livraison du produit. Une organisation qui permet d’identifier les bonnes expertises et de proposer aux donneurs d’ordres des solutions en qualité et productivité. C’est pourquoi, la société a ouvert en 2010 une entité à Rabat, Alyotech Morocco possédant des ressources dans les métiers techniques du test et validation de logiciels. Cette filiale est tout particulièrement sollicitée sur les phases de delivery.
Se voyant confier des lots de plus en plus importants, il n’est pas rare que certains projets dans l’aéronautique ou les télécoms mobilisent entre 20 et 80 collaborateurs !
Identifiée comme un acteur apportant de l’expertise dans les métiers du logiciel et de l’électronique, Alyotech France a réussi à fidéliser les grands comptes, une dizaine d’entre eux générant 65% du CA. La capacité à conduire des projets complexes au forfait avec des résultats probants facilite un référencement dans la durée. Avec la DGA, Airbus, Thales et le CEA, le relationnel date de plusieurs années. La capitalisation de l’expérience fait aussi la différence, les équipes projets apportent les meilleures solutions techniques mais aussi des méthodes au sein même du management des hommes conduisant les projets.
Exemple de mission significative qu’accomplit l’entreprise : la collecte de l’information via différentes sources (capteurs, radar, données satellitaires…), la constitution d’une base de données techniques alimentant un portail web, la mise en place d’un système d’alerte corrélativement à ce contenu, les interfaces avec les opérateurs… .
S’investissant dans la R&D (5 à 7% du CA), la société participe à des appels à projets comme ceux du Pôle Mer Bretagne et PACA, développe des produits en propre comme MERCUDA, un logiciel de simulation, s’implique en tant que partenaire sur certains projets des clients.
La croissance externe fait toujours partie des axes stratégiques du groupe. En 2011 a été intégrée une PME d’une trentaine de personnes en Ile-de-France. Des opportunités sont recherchées dans les régions où est présente Alyotech. Sur Toulouse, l’objectif serait d’acquérir une entité à vocation R&D sur les systèmes embarqués. Sur Lyon, priorité sera donnée à l’acquisition d’une activité dans les domaines de la simulation pour consolider le savoir-faire de l’équipe existante.
Emma Bao
Diffusé le 31-01-2012
En notes
-Effectifs : 1900 personnes au niveau du groupe, 700 au sein d’Alyotech France dont 150 à Toulouse
-CA 2011 : 115 Meuros (hors croissance externe)-Titulaire de l’EN 9001 et de l’ISO 9001
-Répartition des marchés d’Alyotech France en Midi-Pyrénées : 60% aéronautique, 20% télécoms, 10% Défense.
-Pôles de compétence : systèmes, électronique et informatique, informatique scientifique et technique, conception, calcul et simulation, systèmes d’information et de communication, ingénierie télécom.