La 3ème ligne de métro doit desservir l’Aéroport Toulouse-Blagnac !

Jean-Michel Evin, DG des services de SMTC-Tisséo, Vincent Georjon, DG adjoint de Toulouse Aerospace Express et Nathalie Bodet, membre du comité directeur du Medef 31 et membre du Codef.

Jean-Michel Evin, DG des services de SMTC-Tisséo, Vincent Georjon, DG adjoint de Toulouse Aerospace Express et Nathalie Bodet, membre du comité directeur du Medef 31 et membre du Codef.

« La desserte de l’aéroport par la 3ème ligne de métro ne doit pas être une option mais une obligation demandée par tous les acteurs économiques qui ont du mal à se faire entendre » déclarait JF. Brou, pdt du Syndicat des transports lors du petit-déjeuner du Medef 31 organisé le 23 novembre dernier à la Cité de l’Espace sur le projet Mobilité 2020-2025-2030 de l’agglomération toulousaine, animé par deux dirigeants du SMTC Tisséo. Sur le fond, tout le monde est favorable.  Mais le financement est toujours en suspens avec une décision attendue après le débat public au printemps 2017.  Aéroport Toulouse Blagnac souhaite financer la station desservant l’aéroport mais pas la ligne de métro et son infrastructure publique, indiquait un responsable d’ATB. Pour absorber les 500 000 déplacements quotidiens supplémentaires d’ici 2030 équivalent au volume actuel du réseau de transport en commun, c’est un projet global qui est proposé pour « décongestionner » Toulouse avec la 3ème ligne, les bus Linéo, le covoiturage, l’intermodalité. Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé en 2017 pour intégrer l’innovation, la révolution numérique dans le projet Mobilité. Toulouse Aerospace Express reliera Colomiers à Labège soit 28 km (plus 2km vers l’aéroport) avec la connection sur la ligne B à l’INPT, desservant cinq gares (Labège, Montaudran, Matabiau, la Vache, Colomiers) et l’aéroport. Si le planning est très serré pour sa mise en service en 2024,  l’enquête publique lancée fin 2018 suivie par la DUP et la préparation du lancement des appels d’offres devraient être menées quasi simultanément pour démarrer en 2019 les travaux dans la foulée. En attendant d’ici 2019, le SMTC prévoit d’investir 900 M€ pour doubler la capacité de la ligne A, ouvrir dix lignes de busLinéo à haute fréquence, le téléphérique urbain sud reliant l’Oncopole, Rangueil et l’Université Paul Sabatier qui sera attribué le 21 décembre 2016. Le projet Mobilité mobilisera 3,8 Md€ dont 2,1 Md€ pour TAE pour partie en aérien. Quant aux aléas politiques, avec le ralliement de toutes les collectivités locales, de l’Etat, de l’Europe à la 3ème ligne de métro, la force du projet devrait assurer sa continuité jusqu’à la mise en service.

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