Le projet TULIP lauréat des investissements d’avenir dans la catégorie Laboratoires d’Excellence (LABEX) : Vers une théorie unifiée des interactions biotiques
Face au dynamisme croissant de la population mondiale, l’humanité doit faire face à un certain nombre de défis environnementaux tels que l’alimentation et l’utilisation des
sols et de l’eau. Porté par le PRES Université de Toulouse et coordonné par
Dominique Roby et Etienne Danchin, le projet TULIP s’inscrit dans le volet scientifique de ces enjeux. Associant le CNRS, l’Inra, l’Institut National Polytechnique de Toulouse et l’Université Paul Sabatier, il devrait bénéficier d’une enveloppe
de 11,5 millions d’euros sur 10 ans.
Fort de 5 unités* d’excellence dans les domaines des Agrobiosciences et de l'Environnement à Toulouse et d’un potentiel de recherche d’environ 400 personnes, le projet TULIP privilégie une approche interdisciplinaire alliant biologie et écologie, centrée sur les interactions entre organismes ou communautés, en conditions naturelles ou modifiées par l'homme. Il est l’une des briques d’un programme à long terme et ambitieux qui vise au rapprochement et à la structuration des communautés travaillant en sciences de l’environnement (biologie végétale, agrobiosciences, biodiversité, écologie, sciences humaines et économie de l’environnement) en région Midi-Pyrénées.
En s’appuyant sur la production de nouvelles connaissances,
l’émergence de ce nouveau pôle contribuera à la mise en place d’outils de conception de réponses intégrées à des problèmes agronomiques, écologiques et de biologie de la
conservation.
L'objectif est d'étudier l'impact des interactions biotiques à différents niveaux de complexité (molécule, physiologie, comportement, espèce et communauté). Cette combinaison est particulièrement adaptée à la mise en oeuvre d'approches mécanistiques et théoriques sur des espèces d'intérêt agronomique et écologique. Cette stratégie intégrée devrait donc générer des innovations en termes de concepts et théories, et dans le développement de nouveaux outils et pratiques en agrobioscience, écotechnologie et biologie de la conservation. Les retombées de telles recherches concernent le développement de biopesticides ou biofertilisants, l'amélioration génétique de la qualité des espèces d'intérêt agronomique et de la qualité
alimentaire. Le projet TULIP inclut ainsi la mise en oeuvre d’une véritable politique publique de partenariat avec des structures hors laboratoire de recherche qu’elles soient privées ou publiques.
Par ailleurs, la mise en place de ce laboratoire d’excellence deviendra un support essentiel à l’élaboration d’enseignements de biologie et écologie intégratives et à la création de nouveaux diplômes de Master (contrat quadriennal 2014-2017). Quatre actions, notamment la création
d’un Master International de Sciences en anglais « Integrative Biology and Ecology » ou de la formation professionnelle technologique, sont notamment programmées.
Le projet TULIP devrait donc participer au renforcement de l’excellence et la structuration d’une dynamique déjà en place. En outre, il s’inscrit parfaitement dans l’émergence d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement (Grenelle de l’environnement).
Diffusé le 28 Avril 2011
Face au dynamisme croissant de la population mondiale, l’humanité doit faire face à un certain nombre de défis environnementaux tels que l’alimentation et l’utilisation des
sols et de l’eau. Porté par le PRES Université de Toulouse et coordonné par
Dominique Roby et Etienne Danchin, le projet TULIP s’inscrit dans le volet scientifique de ces enjeux. Associant le CNRS, l’Inra, l’Institut National Polytechnique de Toulouse et l’Université Paul Sabatier, il devrait bénéficier d’une enveloppe
de 11,5 millions d’euros sur 10 ans.
Fort de 5 unités* d’excellence dans les domaines des Agrobiosciences et de l'Environnement à Toulouse et d’un potentiel de recherche d’environ 400 personnes, le projet TULIP privilégie une approche interdisciplinaire alliant biologie et écologie, centrée sur les interactions entre organismes ou communautés, en conditions naturelles ou modifiées par l'homme. Il est l’une des briques d’un programme à long terme et ambitieux qui vise au rapprochement et à la structuration des communautés travaillant en sciences de l’environnement (biologie végétale, agrobiosciences, biodiversité, écologie, sciences humaines et économie de l’environnement) en région Midi-Pyrénées.
En s’appuyant sur la production de nouvelles connaissances,
l’émergence de ce nouveau pôle contribuera à la mise en place d’outils de conception de réponses intégrées à des problèmes agronomiques, écologiques et de biologie de la
conservation.
L'objectif est d'étudier l'impact des interactions biotiques à différents niveaux de complexité (molécule, physiologie, comportement, espèce et communauté). Cette combinaison est particulièrement adaptée à la mise en oeuvre d'approches mécanistiques et théoriques sur des espèces d'intérêt agronomique et écologique. Cette stratégie intégrée devrait donc générer des innovations en termes de concepts et théories, et dans le développement de nouveaux outils et pratiques en agrobioscience, écotechnologie et biologie de la conservation. Les retombées de telles recherches concernent le développement de biopesticides ou biofertilisants, l'amélioration génétique de la qualité des espèces d'intérêt agronomique et de la qualité
alimentaire. Le projet TULIP inclut ainsi la mise en oeuvre d’une véritable politique publique de partenariat avec des structures hors laboratoire de recherche qu’elles soient privées ou publiques.
Par ailleurs, la mise en place de ce laboratoire d’excellence deviendra un support essentiel à l’élaboration d’enseignements de biologie et écologie intégratives et à la création de nouveaux diplômes de Master (contrat quadriennal 2014-2017). Quatre actions, notamment la création
d’un Master International de Sciences en anglais « Integrative Biology and Ecology » ou de la formation professionnelle technologique, sont notamment programmées.
Le projet TULIP devrait donc participer au renforcement de l’excellence et la structuration d’une dynamique déjà en place. En outre, il s’inscrit parfaitement dans l’émergence d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement (Grenelle de l’environnement).
Diffusé le 28 Avril 2011