Recygypse. Le recyclage du plâtre, une filière en pleine évolution

Jacques Rabotin, fondateur du groupe Valoridec. Crédit : Valoridec.

Jacques Rabotin, fondateur du groupe Valoridec. Crédit : Valoridec.

Le groupe carcassonnais Valoridec a démarré une activité de recyclage du plâtre en 2017. Le gypse extrait et recyclé par l’usine Recygypse de Lespignan (dans l’Hérault) repart vers l’industrie plâtrière, cimentière et dans le domaine agricole. L’usine prévoit d’augmenter sa capacité de recyclage.


La plupart du temps enfoui, le plâtre récupéré peut maintenant avoir une deuxième vie. La filière de récupération et valorisation du plâtre est en effet en pleine structuration et les réglementations européennes et nationales actuelles ne font qu’encourager les initiatives de recyclage, notamment pour la récupération du gypse.  La jeune filiale de Valoridec, Recygypse, fait partie des quelques acteurs indépendants français spécialisés dans cette niche. Leurs concurrents sont les grands producteurs de plâtre qui ont leur propre unité. « Nous avons été aidés par l’Ademe et par la Région et cette nouvelle usine a représenté un investissement de 2,5 M€ », explique Jacques Rabotin, fondateur du groupe Valoridec spécialisé dans le tri et le recyclage des déchets professionnels du BTP mais aussi de l’industrie et des collectivités territoriales. Avec ses 4 sites en région (Carcassonne, Castelnau-d’Aude, Lespignan, Pezens), sa flotte de 50 camions et engins, ses 750 bennes, l’entreprise d’une cinquantaine de salariés totalise un chiffre d’affaires de 7 M€ en 2019.

Le recyclage moins cher que la décharge
A côté de ses services de collecte et mise à disposition de bennes, de ses prestations de concassage des gravats et de broyage du bois, le Carcassonnais récupère aussi le plâtre. « D'un point de vue environnemental, la filière du recyclage du plâtre permet non seulement d'économiser d'importants tonnages de gypse naturel habituellement extraits des carrières mais aussi de se détourner de (...)

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