Le robot Oz pour le maraîchage
Naïo Technologies met sur le marché un robot de désherbage. Cette société est née d’une rencontre entre deux mondes : celui de l’agriculture (tradition et passion familiale) et celui de la robotique (formation professionnelle). Après 3 ans de recherches et de nombreux tests, cette startup créée en 2011 et soutenue par l’Incubateur Midi-Pyrénées, vient de commercialiser ses premiers robots de désherbage mécanique autonome “Oz” en avant première dans la région Midi-
Le robot OZ constitue une solution durable pour les problématiques de désherbage des maraîchers. Son outil de binage effectue un désherbage mécanique, sans aucun produit chimique, et maintient une parcelle agricole propre et entretenue. Fini le stress de la prolifération rapide des mauvaises herbes, Oz veille au grain quotidiennement ! Éthique et durable jusqu’au bout des roues, le robot fonctionne sur batteries électriques et consomme moins de 1€ à l’hectare. Avec une autonomie de 4 heures et pouvant travailler dans des rangées allant de 50 cm à 1,20 m, ce robot inédit dans l’agriculture maraichère, s’adapte ainsi au travail dans les petites exploitations ainsi que dans celles de taille moyenne. Enfin, outre le fait de diminuer la pénibilité du travail des agriculteurs, Oz permet de réduire, voire de supprimer, l’utilisation des produits chimiques.
Une levée de fond prévue pour clore l’année 2013
Basée à Toulouse, Naïo Technologies souhaite dans un premier temps, déployer son robot auprès des maraichers de Midi-Pyrénées et dans les départements d’Outre-Mer. C’est déjà chose faite avec plusieurs commandes provenant de ces régions, ce qui permet à la start-up d’envisager la deuxième phase de sa stratégie.
« Dès notre phase de lancement, nous nous sommes rendus compte que les maraichers ont un fort intérêt pour notre produit et que cette innovation peut leur est très utile. La preuve en est que nous avons quasiment atteint notre objectif de l’année en un mois, c’est-à-dire la vente de 5 robots. La prochaine étape est d’entrer dans une phase d’industrialisation dont le but est de vendre 40 à 50 robots en 2014», explique Aymeric Barthes, fondateur et président de Naïo Technologies.