Avec une croissance moyenne du chiffre d’affaires de 18% depuis sa création en 1997, Polymem intervient sur un secteur pérenne et de long terme. Face à la crise économique, la Pme a pu amortir en partie le choc grâce à son internationalisation, 82% du CA étant réalisés sur les marchés extérieurs (dont 75% hors Europe). La parité euro-dollar constitue cependant un handicap important en terme d’exportation.
Dans un secteur particulièrement concurrentiel, marqué par une réglementation contraignante, un cycle de prise de décision particulièrement long, de gros opérateurs laissant peu de place aux PME, le fabricant toulousain de membranes d’ultrafiltration de l’eau se démarque par l’innovation. « Nous consacrons plus de 15% du CA à la R&D » précise Jean-Michel Espenan, le dirigeant de la société en évoquant quelques priorités comme l’optimisation des propriétés mécaniques et chimiques des membranes, la conception de modules de filtration encore plus performants sur l’entretien et la maintenance, l’automatisation, la consommation énergétique, la réduction des produits chimiques…
L’entreprise participe également à des programmes régionaux de recherche comme le nouveau cluster régional WSM (water, sensor, membranes), le projet GIGAMEM (conduit dans le cadre de l’appel à projets Epicea). L’objectif est de mettre au point de gros modules de filtration dédiés aux installations de grande taille. Et de réduire ainsi de 20% les coûts de ce type d’équipements.
Parmi les événements d’actualité, Polymem réalisera sa première installation de traitement de l’eau potable en France avec une commande en Charente (à Puymenard). Une référence qui a tardé à venir alors que la PME compte à son actif plusieurs villes aux USA dont une station traitant l’eau de 100 000 habitants.
Dans un souci de diversification, l’entreprise cible de nouvelles applications avec une gamme de produits adaptés à l’univers domestique (1) et aux établissements accueillant du public comme les hôpitaux, les hôtels, les campings…L’enjeu est de renforcer la sécurité de l’eau potable, d’éliminer par exemple le risque de légionellose via les membranes fibres creuses.
(1) : Produits domestiques : SafeShower pour la microfiltration anti-bactéries en ligne de l’eau de douche ; Aquamen, unité d’ultrafiltration pour la sécurisation bactériologique et la purification de l’eau.
-Effectifs : 28
-CA 2009 : 2,6 Meuros
-Partenariat noué aux USA avec Westech Engineering, une des sociétés américaines leader dans le traitement de l’eau
Encadré :
4 familles d’applications
Polymem intervient dans 4 domaines : la potabilisation de l’eau, les eaux usées avec deux segments que sont les eaux industrielles et les eaux « municipales », le traitement de l’eau de mer.
Sur les eaux industrielles, la Pme s’intéresse tout particulièrement au marché français. Sur les eaux usées « municipales », la société cible notamment les ouvrages existants avec une offre venant achever le traitement. L’objectif étant de pouvoir réutiliser ces eaux en irrigation et arrosage.
Concernant le dessalement des eaux de mer, l’entreprise fournit une solution globale. Elle est tout particulièrement sollicitée sur sa technologie de prétraitement par ultrafiltration en amont de l’opération de dessalement. « Nous avons là un savoir-faire spécifique qui nous démarque de la concurrence », indique Jean-Michel Espenan.. Avec ce mode opératoire, on gagne sur la dépense énergétique et sur le coût du dessalement.
Diffusé le 26-01-2010
Concernant le dessalement des eaux de mer, l’entreprise fournit une solution globale. Elle est tout particulièrement sollicitée sur sa technologie de prétraitement par ultrafiltration en amont de l’opération de dessalement. « Nous avons là un savoir-faire spécifique qui nous démarque de la concurrence », indique Jean-Michel Espenan.. Avec ce mode opératoire, on gagne sur la dépense énergétique et sur le coût du dessalement.
Diffusé le 26-01-2010