Face à l’augmentation du prix des matériaux et à une situation géopolitique vécue comme une « double-lame » après la période Covid, l’entreprise familiale CGEM qui regroupe quatre activités du bâtiment (gros œuvre, menuiserie bois, métallerie et désamiantage) a réduit la voilure pour rester compétitive.
Anne-Marie Vial, à gauche, et les autres générations de CGEM
« En 2020 et 2021 la COVID a fait du mal à tout le monde, mais la plupart des commandes étaient reportées et non annulées donc on y croyait. Et là, quand ça repart enfin, la guerre en Ukraine vient nous mettre des contraintes ailleurs » exprime avec lassitude Anne-Marie Vial, présidente de CGEM Construction (compagnie générale d’entreprise moderne). Cette entreprise familiale basée à Toulouse depuis 1945, et dont elle incarne la 3eme génération (la 4ème venant tout juste d’arriver), explique comment l’entreprise agit pour faire face aux difficultés.
La transparence comme argument
+70 % pour les aciers, + 88 % pour la boiserie en lamellé collé : l’envolée des prix sur les matériaux mesurée par la FFB est impressionnante. Face à de tels enjeux, comment une entreprise comme CGEM (qui mobilise de nombreux fournisseurs en raison de sa multi-activité) manœuvre pour expliquer ses surcoûts aux clients ? En ayant une approche « d’homme à homme » selon sa présidente : « j’ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai appelé tous nos clients pour leur parler de (...)
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