Avec comme objectif ultime de relier la Ville rose et New-York, l’association « Bátar » s’est installée aux Cales de la Radoub à Toulouse pour entamer un chantier naval destiné à mettre au point « le drakkar le plus rapide du monde ». Présentation.
« C’est tout simplement l’aventure la plus folle de nos vies » s’excite Thomas Devineaux, membre du collectif Bátar, lors d’une soirée organisée par le Medef 31 le 9 juin dernier à la Cale de la Radoub, où est construit le navire. Créé en 2011 par six amis, l’association réunit désormais des centaines de passionnés (ingénieurs, docteurs et entrepreneurs) désireux de vivre une aventure hors du commun : construire le drakkar le plus rapide du monde et rejoindre les Etats-Unis depuis Toulouse, en passant par la voie qu’avait emprunté le viking Leif Erikson, premier européen à avoir découvert l’Amérique du Nord continentale.
4 moteurs électriques, une masse de 16 tonnes
Pour mettre « Orkan » au monde, un navire de plus de 28 mètres de long, 6 mètres de large et à la voile de 187m², le collectif a planifié 18 mois de construction pour une fin au troisième trimestre de 2023. Suivront 9 mois d’entraînement, pour un départ au printemps 2024. L’expédition durera 45 jours et traversera plus de 8 pays, soit 8 500km de traversée avec une vitesse avoisinant les 18 nœuds.
Avoir un drakkar c’est bien, s’en servir c’est mieux !
Mais pour que les 35 vikings réalisent leur rêve et embarquent à bord du drakkar (le troisième construit par Bátar, un nom signifiant bateau en islandais), l’association recherche 2M€ de dons, sous forme de sponsoring, partenariat, voire même une levée de fonds. Toujours à la recherche de bénévoles, le collectif va partir la semaine prochaine pour une expédition reliant la Norvège au Danemark.