Capteurs, data, robots et logiciels s’immiscent dans les exploitations à la recherche d’une viticulture de précision et durable.
Le robot Jo de Naïo Technologies a été lauréat du salon Vinitech Sifel fin novembre @Naïo Technologies
Numérique et robotique forment avec la génétique les « piliers de la 3e révolution agricole » pour l’État, qui encourage leur adoption par des aides à l’achat de drones, capteurs connectés, robots désherbeurs autonomes... Les robots, qui arrivent un à un dans les vignes, proposent d’automatiser des tâches pénibles, tel le désherbage. « La France a de l’avance avec son expertise agricole et d’ingénierie. Les enjeux climatiques et environnementaux impliquent moins de désherbant chimique et plus de travail à réaliser. La pénurie de main-d’œuvre est un déclencheur », note Gaétan Séverac, cofondateur de Naïo Technologies (70 salariés, Escalquens). Lancé en 2019, l’enjambeur électrique et autonome de désherbage entre les rangs ou les plants Ted a été suivi en 2022 de Jo (photo), chenillard électrique autonome pour vignobles étroits ou pentus. Fondé par Christophe Aubé (il préside l'association française RobAgri, 81 adhérents) en 2016, le Toulousain Agreenculture (50 salariés) fait partie comme Naïo de la 1ère promotion French Tech Agri20. Son robot hybride Ceol (chenillard inter-rang) était en démo en novembre sur le « village robotique » du salon Sima. Actionnaire de la start-up, le constructeur de matériel Pellenc estime que 25 à 30 % du vignoble français est robotisable.
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