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Le collectif SOS Event 31 créé dès l’annonce du confinement continue de faire bloc pour défendre la filière événementielle en Haute-Garonne, fortement impactée par la crise sanitaire. « Les 6 000 emplois indirects de nos métiers (intermittents du spectacles, intérimaires de la restauration/hôtellerie, extras chez les traiteurs) ont disparu, nous n’avons plus de nouvelles…et sur les 3000 emplois directs que nous représentons, 900 ont déjà été supprimés depuis le début de la crise sanitaire. On pourrait en avoir 900 autres dans les trois prochains mois si la sitiation ne change pas », explique Jean-François Renac, porte-parole de l’association qui compte près de 200 membres : loueurs d’espaces, hôtels, traiteurs, agences de communication axées sur l’événementiel, prestataires techniques, agences de prestations d’accueil, animateurs, team builders, etc.
Une hausse de défaillances d'entreprise en vue
Jean-François Renac liste les travaux de négociations en cours sur les volets des charges sociales, du PGE, des taxes CFE, etc. SOS Event 31 souhaite aussi travailler avec la Région, les collectivités et des instances de l'Etat pour la mise en place d’un fonds spécifique au tourisme et à l’événementiel : "il faut un programme d’accompagnement pour permettre aux entreprises survivantes de rebondir très vite, nous aider à renforcer les hauts de bilan ", explique le dirigeant de Miharu qui gère des espaces événementiels dans le 31 et à Narbonne. 11,6 % des entreprises interrogées dans le dernier sondage du collectif (en octobre dernier) n’écartent pas la possibilité de faire faillite dans les six prochains mois, en l’absence d’un soutien spécifique. Les traiteurs sont les plus inquiets.