Le spécialiste de la vente en ligne d'articles de running I-Run annonce une réorganisation de son capital avec une collecte de 100 millions d'euros en fonds propres et en emprunts bancaires. Après à une opération de LBO récemment menée pour faire entrer des managers dans le capital et l'accueil d'un nouveau pool d'investisseurs, la PME toulousaine présente des projets de développement ambitieux en France et à l'international. Une montée en cadence déjà bien engagée: son CA est passé de 80 M€ en 2021 à plus de 110 M€ cette année.
10 magasins I-run sont installés en France et 90 % des ventes se font en e-commerce.
« Cette opération est très importante pour moi car elle accompagne un projet de développement ambitieux et valable, mais aussi par sa nature même : il ne s’agit pas d’intégrer un nouveau fonds. J’ai voulu me rapprocher d’une société d’investissement de long terme constituée d’entrepreneurs, proches de notre ADN et qui connaissent nos problématiques ». A la tête d’I-Run, Emmanuel Vidal qualifie la récente opération de réorganisation du capital de son entreprise comme un tournant majeur et une « formidable aventure humaine ». Aujourd’hui, le capital se répartit équitablement entre un pool d’investisseurs externes au groupe et les managers de l’entreprise (majoritairement le président fondateur et ses deux cofondateurs et 12 à 13 managers intégrés dans le cadre d’un LBO en cours). "Je prends maintenant le recul nécessaire pour accompagner la stratégie de développement et transmettre le quotidien à mes deux associés", explique le dirigeant qui devient président du conseil de surveillance.
Geneo Capital, la société d'investisseurs derrière l'opération
Suite à la sortie du fonds Ixo Private Equity et de Bpifrance (tour de table de 5 M€ réalisé il y a 7 ans), le nouveau pool d’investisseurs est désormais porté par Geneo Capital, accompagné notamment d' Eximium et MACSF. Geneo Capital a la particularité d’être une société dont le capital est détenu majoritairement par des familles et des entrepreneurs. « On est dans la finance positive avec un appui sur le long terme (horizon de 99 ans) et une priorisation des projets de croissance à impacts. Je ne parle pas que de RSE, mais aussi d’impact sur (...)
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