Un niveau d'activité au plus bas malgré un frémissement des mises en vente.
Créé en 2002, l’ObserveR de l’Immobilier Toulousain a pour vocation de donner une vision globale du marché de l’immobilier neuf de Toulouse et sa Métropole, du SICOVAL et plus largement de l’aire urbaine toulousaine.
"Nous sommes toujours dans une vraie crise de l'offre" alerte Laetitia Vidal, présidente de l'ObserveR de l'immobilier toulousain lors de la présentation des chiffres du premier semestre 2022. En effet, même si 2 753 logements ont été mis en vente en ce début d'année (soit +17 % par rapport au S1 2021, le plus gros volume depuis 2019), l'offre sur le marché reste encore loin des 3 800 à 4 500 logements proposés en moyenne avant la crise sanitaire. Avec 2 728 ventes (partagés équitablement entre les investisseurs et les résidences principales), le stock de logements neufs disponible est estimé à environ 3 800, soit 8,4 mois de stock : une situation pénurique.
L'insuffisance reconstitution de l'offre, malgré une légère reprise de l'activité, inquiète d'autant plus l'ObserveR à l'heure où les acquéreurs toulousains, pourtant "toujours au rendez-vous" selon la présidente se retrouvent dans une situation délicate d'un point de vue financier : "selon les derniers chiffres des courtiers, 40% des dossiers de prêts sont refusés en France, dont 82% liés au taux d'usure. Si l'on ajoute à cela l'augmentation des prix (Toulouse accuse une augmentation de +7% sur un an, contre 5% pour la moyenne nationale), les volumes de vente resteront contenus".