Malgré la crise sanitaire, les liquidités étaient au rendez-vous en 2021 pour renflouer les sociétés de gestion et les entrepreneurs optimistes ne manquaient pas de projets de développement. Côté innovation, les énergies renouvelables, la rénovation énergétique, les nouvelles mobilités, la santé ont inspiré les entrepreneurs. Résultat : le niveau des levées de fonds classiques a fortement augmenté. Sera-t-il aussi élevé en 2022 ?
Corinne d’Agrain, présidente du directoire d'Irdi Capital Investissement : Avec 450 M€ sous gestion, Irdi Capital Investissement a la capacité de suivre des investissements de 0.2 M€ jusqu’à 15 M€. Près de 200 PME et ETI locales sont concernées.
En France comme en Europe, la valeur des investissements en capital-risque a quasiment triplé depuis 2015. Et selon le dernier Baromètre EY du capital-risque en France, les entreprises de la FrenchTech ont levé 11,6 milliards d’euros (+115 % par rapport à 2020) à travers 784 opérations (+26 %) en capital-risque et en capital-développement en 2021. Selon Business France, la France se place 3e à l’échelle européenne, derrière le Royaume-Uni avec 32,4 milliards d’euros (+155 % par rapport à 2020) et l’Allemagne avec 16,2 milliards d’euros (+209 %).
Swile, licorne héraultaise
Parmi les start-up licornes, le montpelliérain Swile annonçait en octobre dernier un nouveau tour de table de 200 millions de dollars aux côtés notamment du japonais SoftBank. Pour Loïc Soubeyrand, fondateur de cette start-up dédiée aux services digitaux qui simplifient la vie des salariés (notamment la digitalisation du ticket restaurant, « tout l‘enjeu est d’incarner un projet et de présenter une vision très claire. » Aux côtés de Swile, Web Geo Services (Montpellier), et les toulousains Loft Orbital, Kinéis et Ilek figurent au palmarès du Next40, le classement national 2021 des start-up les plus prometteuses dévoilé par la Mission French Tech. Et du côté des experts et investisseurs locaux, comment sentent-ils la suite après cette année 2021 euphorique ?
L’endettement, le plus prisé
« L’introduction en bourse revient en force et on remarque que l’on se rapproche ainsi du modèle économique américain avec des structures plus petites de 150 personnes et d’environ 20 M€ de CA qui s’intéressent à ce marché quand elles présentent un fort potentiel de croissance », commente François Bourgoin, directeur associé chez KMPG Toulouse Midi-Pyrénées qui compare les avantages et inconvénients entre l’ouverture du capital à un fonds et l’entrée en bourse : quand on a à faire avec un fonds d’investissement, le dirigeant n’est plus
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